« Nous avons tenté d’interpeller la SAQ pour lui faire comprendre qu’elle jetait de l’huile sur le feu en tentant de briser notre solidarité, explique la présidente du SEMB-SAQ (CSN), Katia Lelièvre. La réponse de l’employeur a été de mettre encore plus de pression sur les salarié-es, avec des mesures disciplinaires et des menaces. Dans notre syndicat, c’est clair, lorsque l’employeur s’en prend injustement à un de nos membres, c’est à nos 5500 membres qu’il s’en prend et c’est tous ensemble que nous nous y opposons. »
Les négociations pour le renouvellement de la convention collective, échue le 31 mars 2017, ont débuté en janvier 2017. Le SEMB-SAQ (CSN) souhaite notamment améliorer la conciliation famille-travail-vie personnelle, obtenir davantage de stabilité pour 70 % de ses membres à temps partiel ou occasionnels et des augmentations salariales permettant de protéger leur pouvoir d’achat.
Rappelons que le 28 septembre dernier, les membres du SEMB-SAQ (CSN) ont voté en faveur d’une banque de 18 journées de grève à être utilisées au moment opportun. Trois journées de négociation en présence de conciliatrices sont prévues la semaine prochaine.
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