« Afin de lutter contre les injustices que sont le manque de personnel, un nombre de patients trop élevé et le manque criant de temps pour soigner avec dignité, nous organisons une campagne visuelle dans les unités oubliées du gouvernement », déclarent Nathalie Levesque et Jérôme Rousseau, co-responsables de la négociation
« Aujourd’hui, les patient-e-s et leurs proches verront donc des pancartes dénonçant les conditions de travail difficiles dans lesquelles opèrent les professionnelles en soins dans notamment des unités comme l’obstétrique et la maternité, la médecine et la chirurgie, l’oncologie, et les services d’inhalothérapie ainsi que dans les CLSC. »
Après plus de deux ans à avoir tenu le réseau de la santé et des services sociaux à bout de bras pendant la pandémie, ces professionnelles en soins pourraient ne voir aucun changement à leurs conditions de travail dans le cadre de la négociation actuelle.
Nous savons que 88 % des quelques 38 000 professionnelles en soins consultées disent non aux offres qui ne touchent qu’à certaines unités de soins. Nous savons d’ailleurs que les offres reçues par les professionnelles en soins dans les urgences et les CHSLD sont très peu intéressantes à leur avis. C’est donc avec l’appui de milliers de nos membres que nous disons au gouvernement : il est temps pour vous de cesser de faire des relations publiques avec la négociation pour le renouvellement des conditions de travail des professionnelles en soins de la FIQ. Nous avons assez donné, y’a des limites à ne rien recevoir !
Un message, un commentaire ?