Une réflexion qui avance à pas de tortue
Au travers l’histoire, le Thin Blue Line a été repris par de nombreux groupes racistes et associés à l’extrême droite. Le maire Bruno Marchand, encore à ce jour , ne s’avance toujours pas sur l’interdiction du port de ce symbole par le SPVQ, et ce, malgré le fait que leurs uniformes doivent demeurer neutres. Il y a environ quatre semaines, le maire de la Ville de Québec annonçait le début des réflexions concernant le port du Thin Blue Line par son corps policier. La Coalition s’est présentée à de nombreuses reprises au conseil de ville pour dénoncer la présence du drapeau canadien traversé par une ligne bleue, sur les uniformes des agentes et des agents du SPVQ. Après une partie de ping pong entre la police et la Ville, un manque d’engagement des deux parties a été constaté puisque le symbole controversé est encore présent à Québec. Alors que M.Marchand ne reconnaît toujours pas l’existence du profilage à Québec, la Coalition se questionne sur les idées de ville inclusive dont le maire parle constamment.
Qu’est-ce qui empêche Marchand de se positionner alors que les partis de Claude Villeneuve et de Jackie Smith ont été catégoriques à ce sujet ?
Pour le droit à un espace public sans discrimination
La Coalition pour le Droit de Manifester, composée de plusieurs groupes communautaires, dénonce depuis près d’un an la discrimmination effectuée par le SPVQ ; ces groupes signalent notamment leurs pratiques de profilage racial, social et politique. Malgré des statistiques à l’appui, le maire ne s’est toujours pas engagé à reconnaître ces types de profilage dans sa ville, ainsi, les prises de paroles d’aujourd’hui dresseront notamment le portrait de la situation actuelle.
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