« On ne peut pas se satisfaire d’un message vague et sans détails. Nous nous attendions à un portrait clair de la situation, mais ce à quoi nous avons assisté ressemblait davantage à une opération de relations publiques. Pour les professionnelles en soins, cela signifie un autre été marqué par l’improvisation, le manque de personnel et des risques accrus pour la qualité des soins offerts aux patient-e-s », a déclaré Julie Bouchard, présidente de la FIQ.
La FIQ réagit également à la mention des équipes volantes, qui regroupent 55 infirmières à l’échelle provinciale. Pour le syndicat, cette solution est loin d’être suffisante pour répondre aux besoins urgents de régions comme l’Abitibi-Témiscamingue. « Ces équipes sont un pansement sur une plaie ouverte. Le gouvernement sait très bien que ça ne peut pas compenser des années de sous-financement et de perte d’expertise locale », insiste la présidente de la FIQ.
Enfin, la FIQ déplore que les réductions de services durant l’été soient devenues, année après année, une pratique systématique. Elle appelle à un véritable changement de culture dans la gestion estivale du réseau de la santé. « L’été ne devrait pas rimer avec diminution des soins. Les besoins des patients demeurent les mêmes tout au long de l’année, et les professionnelles en soins, souvent en effectif réduit pendant leurs vacances bien méritées, ne peuvent continuer à porter seules tout le poids du réseau », conclut Mme Bouchard.
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