Nous vous invitons à prendre connaissance de la manifestation d’opposition à l’exploitation animale organisée samedi par l’Association Terriens. N’hésitez pas à nous contacter pour plus d’informations ou pour toute demande d’entretien.
Le samedi 27 mai 2017 de 14h à 20h, entre cinquante et cent militant-e-s antispécistes de l’Association Terriens formeront une vigile silencieuse à la Place Jacques-Cartier (coin rue de la Commune Est) et marcheront en solidarité avec les chevaux esclaves d’une industrie obsolète.
· Une action inédite à Montréal
Les activistes formeront une vigile silencieuse et tenteront de dissuader la population d’embarquer dans une calèche. Si des clients embarquent malgré tout dans une calèche, nous allons les suivre en marchant pacifiquement durant toute la durée du parcours. Par cette action pacifique, l’association démontrera son désaccord face au sort que notre société réserve aux individus qui n’ont pas le privilège de faire partie de l’espèce humaine. Il s’agit d’une nouvelle campagne que mènera l’association tant que cette industrie ne sera pas abolie. Cette première action marquera le début d’une longue série d’autres manifestations en vue de susciter un débat public au Québec sur notre rapport aux autres animaux.
· Les animaux non-humains : des êtres sensibles
Il y a près d’un an, l’Assemblée Nationale adoptait une nouvelle loi sur le statut juridique des animaux, prenant acte du fait que ce sont des individus doués de sensibilité, qui, comme nous, accordent de l’importance à ce qui leur arrive. Mais dans les faits, rien n’a changé : les animaux continuent d’être utilisés comme de simple outil de travail. Ainsi les chevaux sont forcés de travailler jusqu’à neuf heures par jour dans un environnement inapproprié qu’est la ville de Montréal sur des surfaces trop dures pour leurs sabots au milieu de la pollution, du bruit et des automobiles qui les exposent à des accidents comme il en arrive de multiple chaque année au Québec. D’ailleurs de nombreuses métropoles comme Toronto, Londres et Beijing ont abolie cette pratique désuète. Quand ils ne travaillent pas les équidés sont enfermés dans des petits box individuels sales où ils ne peuvent pas exercer leur comportement naturel ni socialiser avec d’autres chevaux alors que ce sont des animaux grégaires.
· Qu’est-ce que le spécisme ?
L’exploitation animale forme un système social et politique, basé sur l’idéologie spéciste, qui veut que les intérêts des non-humains ne comptent pas, ou peu, du fait même qu’ils n’appartiennent pas à l’espèce humaine. Tendanciellement, tous les non-humains peuvent dès lors devenir des propriétés, des choses, des biens, et tous les êtres humains peuvent devenir des propriétaires de ces choses.
Fondée officiellement en 2015, l’Association Terriens revendique l’égalité animale et l’abolition de l’exploitation spéciste. Nous nous spécialisons dans les actions directes de protestation et de désobéissance civile pour nous faire entendre des autorités compétentes et susciter un débat public sur la notion de spécisme et sur la nécessité morale de combattre cette discrimination.
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