La LDL craint que les travaux du Comité servent de prétexte pour adopter d’autres lois et politiques attentatoires aux droits humains et pour s’attaquer une fois de plus au système québécois de protection des droits humains.
La LDL remet en question la légitimité de ce comité au niveau de sa composition et de son mandat. Elle dénonce d’abord le fait que ce comité soit composé de seulement deux personnes, dont la vision est d’ores et déjà bien connue et qui soutiennent ouvertement le modèle de « laïcité » attentatoire aux droits humains défendu par l’actuel gouvernement.
Ensuite, la LDL dénonce que le mandat du Comité soit taillé sur mesure pour répondre à une commande politique. Ce mandat vise essentiellement à renforcer « l’application des principes de la laïcité de l’État » et à déterminer tout « obstacle susceptible d’entraver son respect ».
« Un comité consultatif aurait dû avoir pour priorité d’étudier les impacts de la Loi sur la laïcité de l’État sur les droits et libertés de toutes les personnes alors que plusieurs études indépendantes ont déjà démontré ses effets néfastes et discriminatoires, depuis son adoption en 2019, en particulier sur les femmes musulmanes portant le voile », déclare Laurence Guénette, porte-parole de la LDL
Le mémoire de la LDL s’inscrit dans la continuité de ses interventions passées en faveur d’une laïcité respectueuse des droits humains. Il vise à rappeler au gouvernement que l’objectif principal de la laïcité est de protéger l’égalité et les droits et libertés de toutes et tous. Or, et s’attaquant aux chartes et à plusieurs droits qu’elles énoncent, la Loi sur la laïcité de l’État contrevient directement à ce principe.
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