Interprète de formation, son parcours syndical s’amorce en 2012 lors de son élection à la présidence du Syndicat des interprètes professionnels du cégep du Vieux Montréal. En 2016, elle est élue vice-présidente de la Fédération du personnel de soutien de l’enseignement supérieur (FPSES-CSQ), puis elle en prend la barre en accédant à la présidence en 2018.
Le dernier conseil général de la CSQ de l’année se déroule dans un contexte de tensions avec le gouvernement, tandis que s’entame l’étude détaillée du projet de loi no 3.
« Alors que le mouvement syndical est attaqué et que notre action est remise en question, il nous appartient de rappeler que nos gains passés ont bénéficié à l’ensemble des travailleuses et des travailleurs mais aussi que nous demeurons un formidable levier pour l’accélération du progrès social au Québec. Nous n’avons pas à nous excuser de prendre la parole publiquement pour défendre les intérêts de nos membres. Si notre voix dérange, c’est parce que nous jouons notre rôle, notamment celui de contre-pouvoir. Je souhaite, par mon implication au conseil exécutif, contribuer à ce que notre Centrale continue d’être une force vive, inclusive et résolument tournée vers l’avenir », explique Valérie Fontaine dans une allocution suivant son élection.
Rappelons que le poste de la deuxième vice-présidence était à pourvoir en raison du départ d’Anne Dionne. Impliquée syndicalement depuis 2013 et élue une première fois au CE de la Centrale en 2018, Mme Dionne, qui a été élue à trois reprises par le congrès, a par la suite quitté ses fonctions pour représenter la CSQ au Fonds de solidarité FTQ à titre de coordonnatrice à souscription. Le conseil général la remercie pour son engagement, son dynamisme et sa générosité, et lui souhaite bonne chance dans ses nouveaux défis.


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