« Nous sommes inquiets. Avec l’acquisition par le gouvernement québécois de l’hôpital fédéral Sainte-Anne, qu’adviendra-t-il de la garantie de soins offerts aux anciens combattants ? Qu’adviendra-t-il des 900 employés qui y travaillent ? », explique Yvan Thauvette, ex-président du Syndicat des employé-e-s des Anciens combattants et porte-parole.
L’hôpital, situé dans l’Ouest-de-l’Île de Montréal, prodigue des soins exclusifs et spécialisés aux anciens combattants et aux jeunes militaires qui reviennent de mission. Le ratio de personnel/patient est plus élevé que dans les hôpitaux relevant de Québec et le personnel doit répondre à une exigence de bilinguisme.
« Nous ne sommes pas contre le transfert, car nous sommes conscient qu’il y a plus de 100 lits disponible pour la population de l’Ouest-de-l’Île. Mais nous avons d’importantes questions pour le ministre de la Santé. M. Barrette qui ne retourne pas nos appels, il nous force donc à venir à lui. C’est pour lui exprimer nos inquiétudes légitimes que nous sommes ici ce matin », ajoute Yvan Thauvette.
L’AFPC-Québec et le SEAC entendent continuer leurs actions pour obtenir l’attention du ministre Barrette et exigent des garanties de soins à la fois pour celles et ceux qui ont servi le Canada et pour les hommes et les femmes qui travaillent à la réalisation de ces soins.
L’AFPC représente plus de 178 000 membres au Canada. Au Québec, affiliée à la FTQ, l’AFPC-Québec regroupe plus de 40 000 membres dans le secteur public fédéral, les universités fédérales et le secteur privé.
Le SEAC est un Élément de l’AFPC et représente la majorité des travailleurs et des travailleuses de l’Hôpital Sainte-Anne.
