La Grande Dépression du 21ème siècle : l’effondrement de l'économie réelle
La crise financière s’aggrave au risque de perturber gravement le système international de paiements.
La crise financière s’aggrave au risque de perturber gravement le système international de paiements.
Le sommet du G20, regroupant les grands pays industrialisés et émergents, vient de se réunir à Washington. La crise financière internationale est profonde, les Bourses ont perdu près de 40% de leur capitalisation en octobre 2008, les marchés financiers sont suspendus aux décisions prises par les (…)
Cliquez sur l’image pour lire l’appel d’ATTAC-France pour le 15 novembre : – Parce qu’on ne transforme pas des pyromanes en pompiers, – parce qu’ils n’ont pas été élus pour diriger l’humanité, – parce qu’ils ont depuis trente ans mis en place les politiques qui nous ont conduits à ce (…)
Collectif
Le président des Etats-Unis, George Bush, et d’autres dirigeants du G8 ont appelé à un sommet des gouvernements des 20 plus puissants pays du monde le 15 novembre pour développer une stratégie commune face à la crise financière. Ce sommet est tronqué. Il exclut de nombreux pays dont les citoyens (…)
« Entre 1971 et 2008, l’économie mondiale a enregistré pas moins de vingt-quatre crises financières soit, en moyenne, une crise toutes les années et demie. Un record historique. » [1]
La crise est un processus chaotique, chargé d’incertitudes. Il force à la modestie. On peut malgré tout souligner un certain nombre de points. Le premier est que les différents plans - « Paulson » aux Etats-Unis, « Brown » au Royaume-Uni, « Sarkozy » (?) au niveau européen - sont en (…)
Au cours du dernier quart de siècle, la gauche dans la plupart des pays développés a été marginalisée comme force sociale et, en conséquence, « la culture des possibles » s’est rétrécie. Mais avec le quasi-effondrement du système financier américain et l’ampleur de la réponse de l’État, une (…)
Vous voulez décrocher la lune « avec les dents », grimpés sur l’échelle de la finance qui pense pouvoir atteindre le ciel. Si vous faites tomber la lune, vous n’aurez plus de marées pour rythmer vos chants et je perdrai mon réverbère sous lequel je parle aux étoiles et écoute la brise lointaine (…)
Déclaration finale de la Conférence internationale « Réponses du Sud à la crise économique mondiale » tenue à Caracas (Venezuela) du 8 au 11 octobre 2008
Nous reproduisons ici la déclaration finale adoptée par la Conférence internationale d’économie politique « Réponses du Sud à la crise économique mondiale », qui s’est tenue à Caracas (Venezuela) du 8 au 11 octobre 2008. Il s’agit d’un texte adopté sur la base d’un compromis entre économistes de (…)
L’explosion des crises alimentaire, économique et financière en 2007-2008 montre à quel point sont interconnectées les économies de la planète. Pour résoudre ces crises, il faut traiter le mal à la racine.
Un programme d’urgence s’impose
La crise financière perdure. Les sommes mirobolantes engagées dans les programmes de sauvetage des banques américaines et européennes n’ont eu finalement que peu d’effet, et même pire, l’onde de choc se propage à l’économie réelle avec des compressions d’emplois, des fermetures d’usine et une (…)
À l’Assemblée nationale du Québec, Sarkozy s’est présenté comme un humaniste… Il s’est présenté comme un refondateur du système capitaliste. Il a même affirmé que le capitalisme actuel n’est pas respectueux de l’être humain.
Face au séisme actuel et au délire des marchés, un peu de recul est nécessaire pour comprendre les racines sociales de la crise. C’est d’autant plus nécessaire que les enjeux sociaux de la récession qui vient sont considérables
Qu’ont en commun Merril Lynch, Lehman Brothers, AIG, Bear Stearns et la banque Wachovia ? Ce sont toutes de vénérables institutions financières – certaines centenaires -, qui ont toutes fait banqueroute et toutes pour la même raison : elles avaient acheté des Papiers commerciaux adossés [1] à (…)
" Le pic de la crise est peut-être derrière nous " a déclaré le 13 octobre le directeur général du FMI, Dominique Strauss-Kahn, alors que les marchés boursier reprenaient du tonus ( + 11% en moyenne) après les baisses catastrophiques subies la semaine précédente. Ces baisses, inédites depuis la (…)
L’explosion des crises alimentaire, économique et financière en 2007-2008 montre à quel point sont interconnectées les économies de la planète. Pour résoudre ces crises, il faut traiter le mal à la racine.
La crise actuelle a fait la preuve, dans toutes ses dimensions, de l’incapacité du capitalisme à répondre aux besoins humains. Elle a au moins le mérite de dessiner en creux les contours d’un après-capitalisme possible.
Pendant sa dernière visite à New York, Nicolas Sarkozy a dit que les responsables de la crise économique américaine devront être punis. Mais l’incarnation de l’avidité et du matérialisme, le Président "Bling-bling" nous donne un exemple de la racine du problème. Parce que comme la plupart des (…)
Il serait prématuré (et présomptueux) de vouloir dire aujourd’hui où nous mène cette crise, mais son ampleur rend un retour à la normale improbable. Une chose est sûre, en tout cas, c’est que les fondements mêmes du modèle US vont être remis en cause par la crise financière
Le Secrétaire d’Etat au Trésor états-unien, Henry Paulson, et le directeur de la Réserve fédérale (banque centrale), Ben Bernanke, ont concocté un plan de sauvetage du système bancaire et financier, au doux nom de TARP (Troubled Asset Relief Program) qui prévoit de racheter 700 milliards de (…)
Avec l’approfondissement de la crise financière, les marchés s’affolent, les déposants des banques s’inquiètent, et les gouvernements interviennent massivement. C’est la chronique annoncée d’une faillite du laisser-faire et du fondamentalisme de marché dans le domaine de la finance.
La crise actuelle est mondiale même si elle est « visible » surtout aux États-Unis. De par la mondialisation des marchés, elle risque de « contaminer » les principaux pays capitalistes en Europe, au Japon et au Canada. Mais les impacts de cette crise seront sans doute plus dramatiques là où des (…)
Comment accepter que des banques qui se sont mises en péril pour offrir une rentabilité toujours plus forte à des actionnaires soient renflouées au dernier moment pour éviter que les déposants ne perdent leur mise ? C’est ce que l’on résume sous la formule « privatiser les gains pour socialiser (…)
Deuxième partie
Nous vous présentons la suite de l’article de Michel Chossudovsky sur la crise financière actuelle et ses fondements. (Première partie plus bas dans cette page)
Presse-toi à gauche ! propose à tous ceux et celles qui aspirent à voir grandir l’influence de la gauche au Québec un espace régulier d’échange et de débat, d’interprétation et de lecture de l’actualité de gauche au Québec...