« À quoi joue la STM ? Sans en informer le représentant des salariés, à part quelques minutes avant d’en faire l’annonce publique, et ce, même si les parties se retrouvent l’une en face de l’autre en médiation, la STM a décidé d’abolir 300 postes. C’est un manque flagrant de transparence et de respect envers les travailleuses et travailleurs », d’affirmer Stéphane Lamont, président du SCFP 2850. « Cette annonce, prévue pour entrer en vigueur en 2026, génère une forte anxiété parmi nos membres, qui se retrouvent dans l’incertitude la plus totale. »
Les discussions à la table de négociation achoppent notamment sur les offres salariales décevantes de l’employeur et ses demandes de reculs importants, principalement en matière de sécurité d’emploi.
« Il faut prendre la bonne direction et offrir des conditions salariales qui permettent de recruter et de garder le personnel et non de gaspiller l’argent public. Les coûts de la sous-traitance au Québec ont explosé. On a qu’à regarder les scandales comme SAAQclic. En abolissant des postes, il est clair que la STM privatisera une partie du travail. Pourtant, le travail à l’interne est le meilleur gage d’une saine gestion », de conclure le président syndical.
Les données de mai 2025 révèlent que 1800 personnes travaillent actuellement en sous-traitance pour l’ensemble de la STM.



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