« Il y a un enfant sur cinq qui souffre d’insécurité alimentaire dans les écoles du Québec, et la situation empire avec la crise du coût de la vie. Dans la région de l’Estrie, la demande pour des dépannages alimentaires augmente dans toutes les ressources d’aide ! Ce que Québec solidaire met au jeu, c’est une proposition pragmatique pour sortir la prochaine génération du cercle vicieux de la faim et permettre à tous nos enfants de réaliser leur plein potentiel » affirme Christine Labrie, porte-parole de Québec solidaire et députée de Sherbrooke. « Certaines collaborations existent déjà dans la région de l’Estrie entre les agriculteurs et les organismes pour réduire le gaspillage alimentaire et valoriser la production agricole locale. Tout ce qu’il manque pour mieux nourrir les enfants, c’est la volonté politique et le financement adéquat ! » ajoute Mme Labrie.
« Ce n’est pas avec du mur-à-mur qu’on va y arriver, mais avec de la flexibilité, en travaillant et en étendant les initiatives qui sont déjà en place, comme c’est le cas dans la région ici avec les P’tites boîtes à lunch et les Écono-lunchs de la Cantine pour tous. Inutile de construire de nouvelles cuisines partout pour nourrir les élèves : 36 % des écoles publiques sont déjà équipées et les autres écoles pourront collaborer avec des traiteurs en économie sociale. », propose Gabriel Nadeau-Dubois.
Notre programme d’alimentation scolaire en bref
– Un programme de lunchs universel et volontaire déployé graduellement dans toutes les écoles primaires d’ici 2027 et dans toutes les écoles à l’horizon 2030
– Un modèle flexible fondé sur les initiatives déjà en place et l’économie sociale
– Des normes de qualité élevées et une vitrine pour des aliments sains issus de l’agriculture locale
– Un investissement annuel estimé de 770 M $ au terme du déploiement, incluant la prise en charge des frais de garde sur l’heure du midi au primaire
– Une contribution volontaire des parents de 0 à 7 $ par repas
– 1,5 à 4,2 G$ de retombées économiques et sociales selon des exemples comparables
En terminant, un récent sondage Léger révélait que 67 % des Québécoises et des Québécois appuient la proposition solidaire d’un programme universel de repas avec une contribution volontaire des parents.
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