Dans un texte envoyé de Bamako, au Mali, où il se trouve, Alain Deneault s’est dit heureux de recevoir le prix qui porte le nom de Vadeboncœur. « Je voudrais dire à quel point il me touche de voir un de mes travaux associés à ceux de l’essayiste qui parraine cet hommage. Pierre Vadeboncœur n’appréciait pas de manière lénifiante les principes de justice ou d’égalité, mais sous des formes instituées se présentant clairement. » Ce dernier ajoutait que « c’est une très bonne nouvelle que soit ainsi marquée la prise de conscience, que l’on souhaite large, d’un phénomène aussi préoccupant ».
De son côté, la présidente du jury, madame Claudette Carbonneau, a souligné que « l’essai de M. Deneault est le résultat d’une formidable recherche au terme de laquelle les coquins, comme aurait dit Voltaire, sont démasqués. Fruit d’un travail conduit avec la patience d’un moine, l’essai réussit à démonter les mécanismes qui permettent aux biens nantis de se soustraire à leurs responsabilités à l’égard de la société. Pierre Vadeboncoeur, dont la vie a été tout entière consacrée à poursuivre des idéaux de justice et qui a fustigé les profiteurs de verte façon, serait fier aujourd’hui de voir son nom accolé à celui d’Alain Deneault ».
C’est le secrétaire général de la CSN, M. Jean Lortie, qui a remis au représentant de la maison d’édition Écosociété la bourse de 5000 $ qui accompagne le prix Pierre-Vadeboncoeur.
Bernard Émond, Lise Payette, Roger et Jean-François Payette ont reçu ce prix lors des années précédentes.