« Hydro-Québec représente un levier de développement socioéconomique fondamental. Nous gardons un contrôle sur les prix de l’électricité tout en ayant notre mot à dire sur le développement économique régional. De plus, Hydro-Québec rapporte énormément à notre collectivité, en permettant de financer en partie nos services publics », de dire Pierre-Guy Sylvestre, économiste au SCFP-Québec.
Les syndiqués craignent que le projet de loi qui sera présenté cet hiver par le ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, Pierre Fitzgibbon, ouvre la porte à des projets privés de production et de transport d’électricité comme celui de TES, en Mauricie.
Le SCFP veut entamer une conversation publique afin de mettre en garde contre ce que les travailleuses et travailleurs du secteur énergétique considèrent comme néfaste pour la société québécoise.
« Le SCFP craint que des entreprises qui ont besoin de beaucoup d’électricité deviennent elles aussi productrices d’électricité et revendent leurs surplus à Hydro-Québec, comme le font déjà certaines alumineries. Les entreprises privées ont pour objectif de faire des profits. L’électricité produite au privé coûtera plus cher à Hydro-Québec, qui devra refiler la facture à ses clients, nous les Québécois » rappelle l’économiste.
La campagne peut être consultée ici. https://scfp.qc.ca/nos-energies-a-nous/
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