Très peu de ces postes étaient vacants. Il ne s’agit donc pas d’une simple attrition, mais bel et bien des mises à pied qui touchent des membres professionnels, dont certains comptent plus de dix années de service, qui perdront leur emploi le 30 avril prochain.
Le syndicat se dit déçu par les choix de la direction de l’Université Laval de sabrer ainsi les ressources fondamentales que constitue son personnel professionnel. « L’APAPUL a pourtant proposé des pistes de solution concrètes, dont l’abandon des allocations de départ à la retraite encore versées à la haute direction, pour éviter de couper aveuglément dans le personnel sans connaître l’impact de ces mesures sur la mission de l’Université », a déclaré le président du syndicat, M. Charles Simard. Le syndicat ne comprend pas non plus pourquoi le nombre de cadres, qui a triplé depuis une douzaine d’années, ne cesse de croître à l’Université Laval.
Un rassemblement de solidarité est organisé par le syndicat en soutien aux personnes qui perdront leur emploi le vendredi 1er mai prochain, jour de la Fête des travailleurs, sur l’heure du midi. Les membres du personnel professionnel porteront, pour l’occasion, un chandail noir en signe de soutien à leurs collègues victimes de ces compressions.
L’APAPUL représente les quelque 1 000 membres du personnel administratif professionnel de l’Université Laval depuis 1968. Ces membres permettent de réaliser les missions d’éducation et de recherche en plus d’offrir de nombreux services essentiels aux étudiants et à toute la communauté universitaire.