« Nous avons dénoncé dès le début, et à maintes reprises, la judiciarisation du conflit étudiant, notamment lorsque des injonctions ont voulu imposer la préséance de droits individuels au détriment de décisions prises collectivement », souligne Mme Caroline Senneville, présidente de la FNEEQ-CSN. Une réponse juridique à un problème politique n’était certes pas la voie à privilégier.
Le jugement qui condamne Gabriel Nadeau-Dubois pour des propos qu’il a tenus alors qu’il était porte-parole de la CLASSE inquiète vivement la FNEEQ-CSN. « Il y a là un dangereux précédent. Il en va de la liberté d’expression de représentantes et représentants d’organisations démocratiques, qu’elles soient étudiantes, syndicales, communautaires ou autre, et qui sont les porte-paroles de la volonté de leurs membres exprimée de façon majoritaire », estime madame Senneville.
La FNEEQ-CSN invite en outre ses syndicats affiliés à se joindre à cet appel.