« L’équipe d’Alain Gravel dérange. En faisant tomber le couperet, le gouvernement Harper démontre une fois de plus son mépris envers la démocratie et l’accès à l’information. Où serait le Québec sans le travail acharné de journalistes comme ceux de l’émission Enquête ? Il est évident que cette émission a contribué comme nulle autre à la mise à jour des scandales qui occupent aujourd’hui la Commission Charbonneau et l’UPAC », avance le député de Mercier.
Québec solidaire dénonce les compressions budgétaires à Radio-Canada qui relèvent de l’idéologie conservatrice plutôt que d’une saine gestion publique. « Le gouvernement Harper prétend réaliser des économies en coupant les budgets de la télévision et de la radio de Radio-Canada. Dans les faits, à elle seule l’émission Enquête a permis de réaliser des dizaines de millions $ en économies, uniquement en dévoilant les stratagèmes de corruption. À qui serviront ces compressions, sinon aux acteurs qui préfèrent agir dans l’ombre plutôt que de se faire scruter sous la loupe de journalistes chevronnés ? »
Les solidaires pressent le gouvernement du Québec d’agir sans tarder pour appuyer le journalisme d’enquête. « Les gouvernements successifs à Ottawa n’ont eu de cesse de faire fondre les budgets de Radio-Canada. Québec solidaire en tire la seule conclusion qui s’impose : il faut des journalistes pour faire du journalisme. Il est temps pour le Québec d’avoir une télévision publique complète et de financer un service de nouvelles pour Télé-Québec. »