« Le gouvernement détermine ses dépenses non pas en fonction des besoins de la population, mais en fonction de son obsession à atteindre l’équilibre budgétaire trop rapidement tout en se privant de nouveaux revenus. Le gouvernement péquiste procédera ainsi à des compressions records de 1,4 milliard de dollars au cours des deux prochaines années en plus de maintenir à 2 % la croissance de ses dépenses », déplore Mme David.
Pour Québec solidaire, le rapport du vérificateur général révèle clairement ce que le ministre des Finances s’évertue à cacher : les budgets de la santé et de l’éducation seront parmi les plus durement touchés par les coupes.
« Encore une fois, ce sont les citoyennes et les citoyens qui écoperont ; sur le plan des tarifs, de la qualité et de l’accessibilité des services publics ! Si le gouvernement essaie de prétendre que ces compressions ne toucheront pas les citoyennes et les citoyens, je les invite à venir faire un tour dans nos comtés montréalais où les CSSS ne savent plus quoi faire pour continuer d’offrir leurs services et où les écoles tombent en ruines. »
Au-delà des conséquences directes pour les Québécoises et les Québécois, ces compressions sauvages plomberont l’économie du Québec, rappelle Françoise David. Selon le rapport, à la page 36 du chapitre 3, une réduction de dépenses de l’ordre d’un milliard de dollars représente une baisse de 0,25 % du PIB et privera le gouvernement de 125 millions de dollars en revenus. « Cela n’a jamais été plus clair, nous ne sommes pas devant un gouvernement de la prospérité, comme il le prétend, mais devant un gouvernement de l’austérité », estime Mme David.