Pour Caroline Senneville, présidente de la FNEEQ, « la nomination d’un ministre de l’Enseignement supérieur démontre le sérieux accordé par le nouveau gouvernement à cet ordre d’enseignement et à ses défis spécifiques, et ce, tant pour le réseau des cégeps que des universités ».
La FNEEQ se réjouit en outre de l’appel pressant lancé à Pierre Duchesne par la première ministre aujourd’hui pour annuler la hausse des droits de scolarité et abroger la loi 12.
Pour la FNEEQ, la tenue dans un délai rapproché d’un Sommet sur l’enseignement supérieur, n’écarte pas la nécessité d’organiser des États généraux sur les universités permettant des discussions en profondeur au sujet de la mission de celles-ci.
La fédération tient à rappeler que l’éducation est un droit, de la petite enfance à l’université, et « nous demeurerons vigilants afin de faire en sorte que les mesures qui ont permis à la population québécoise de faire des progrès en termes d’accessibilité soient maintenues ». Ainsi, le fait de distinguer l’éducation et l’enseignement supérieur ne saurait remettre en question l’élaboration et l’application de perspectives cohérentes pour les réseaux de l’enseignement.
« Nous avons bon espoir que les ministres Duchesne et Malavoy sauront être à l’écoute des préoccupations du milieu et prendre les décisions qui bénéficieront à l’ensemble de la société, et pour ce faire ils pourront compter sur notre collaboration », conclut Mme Senneville.