« Le Conseil du trésor doit nous entendre ce midi. C’est lui qui donne les mandats à la partie patronale. Cette dernière est fermée à nos demandes monétaires. Nous sommes donc venus à Québec pour exprimer nos demandes directement au donneur de mandats », affirme Josée Désilets, présidente du Regroupement du personnel de soutien de l’aide juridique.
« Le Conseil du trésor détient la clé pour mettre fin à cette grève. Il ne manque que quelques éléments financiers à régler. Ils sont ici aujourd’hui parce qu’ils sont déterminés à obtenir de meilleures conditions de travail », explique Jimmy Ducharme, président du secteur des organismes gouvernementaux de la Fédération des employées et employés de services publics - CSN.
« Le personnel de soutien de l’aide juridique a le droit, au même titre que d’autres organisations du secteur public, d’avoir une clause d’IPC, afin de s’assurer que leur augmentation salariale suive celle du coût de la vie », poursuit Katia Lelièvre, vice-présidente de la CSN.
Les salarié-es réclament, entre autres, une prime pour les formatrices et formateurs et une prime pour l’usage d’une langue seconde. Des demandes sectorielles sont également sur la table afin de répondre aux enjeux de rétention des différentes régions.
« Ces travailleuses et travailleurs sont un pilier de l’aide juridique, un service important pour les plus démunis de notre société. Leur travail dans l’ombre est indispensable et il mérite d’être reconnu avec une rémunération en ce sens », de conclure François Proulx Duperré, secrétaire général du Conseil central de Québec Chaudière-Appalaches (CCQCA-CSN).





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