« La pénurie de personnel dans ce secteur crucial, les difficultés de recrutement dans la formation collégiale et les dérives de la réforme OPTILAB mettent en péril l’accessibilité et la qualité des analyses de nos laboratoires publics, essentiels au diagnostic de maladies graves et aux soins urgents. Pour redresser la situation, il faut agir collectivement et déployer rapidement un filet de sécurité afin d’assurer l’avenir de nos laboratoires publics », soutient Robert Comeau, président de l’APTS.
Des représentant•e•s des personnes usagères, du réseau collégial, des travailleur•se•s de la santé et des services sociaux ainsi que du corps médical se joindront à celles et ceux de l’APTS afin d’avoir la perspective la plus globale possible sur les problèmes affectant les laboratoires d’analyses biomédicales ainsi que sur les solutions à mettre en œuvre pour les régler.
« Des services d’analyses biomédicales entièrement publics, accessibles et de qualité, c’est ce qu’il faut pouvoir offrir à la population. On voit la situation se dégrader chaque année alors que nos laboratoires sont pris dans une spirale de pénurie de main-d’œuvre qui crée de la surcharge et entraîne de nouveaux départs. Il est urgent de briser ce cercle vicieux et de renverser la vapeur pour assurer les services nécessaires à court, moyen et long terme », ajoute Sandra Etienne, vice-présidente de l’APTS et technologiste médicale.
Les échanges de cette journée de réflexion mèneront dans les prochaines semaines au dévoilement d’une déclaration commune, réunissant plusieurs des partenaires participant à cette journée, afin d’aller de l’avant pour assurer l’avenir des laboratoires.
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