« L’employeur a fini par comprendre que son offre salariale précédente était insatisfaisante. Toutes et tous ont droit de maintenir leur pouvoir d’achat. IKEA Montréal est le magasin le plus performant en matière de ventes au Canada et c’est en partie grâce à nous », croit Élie Zetrenne, président du Syndicat d’IKEA Montréal-CSN.
En plus d’obtenir des augmentations supérieures au taux d’inflation, le syndicat a réussi à faire reconnaître l’ancienneté en décrochant une augmentation salariale aux plus anciens, ce qui équivaut aux rémunérations des autres magasins-entrepôts de la région. Les travailleuses et travailleurs verront leur couverture d’assurance collective s’élargir et les horaires seront améliorés, notamment en ce qui concerne les congés de fin de semaine.
« Avec ce débrayage de trois jours, les salarié-es d’IKEA ont démontré qu’une grève peut faire toute la différence. Grâce à la mobilisation, ils ont réussi à obtenir justice pour tous. C’est un bel exemple de l’importance de notre droit de grève », affirme Serge Monette, président de la Fédération du commerce-CSN.
« Le magasin d’IKEA Montréal réalise d’énormes profits, c’est la moindre des choses qu’il accorde un salaire compétitif à son personnel. Il y a des employé-es qui ont fait le choix de faire carrière chez IKEA parce qu’elles et ils aiment leur travail. Ils ont droit de vivre dignement », soutient Bertrand Guibord, président du Conseil central du Montréal métropolitain-CSN.
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