Les personnes présentes revendiquent l’accélération de la lutte contre la crise environnementale, mais également un réinvestissement massif dans le filet social, notamment en taxant la richesse. Cette transition doit se faire de manière juste et inclusive pour les travailleuses et les travailleurs ainsi que pour les communautés, et ce, dans un processus de décolonisation. « Nous, les chefs Héréditaires des premiers Peuples avons la responsabilité de protéger Assi (la terre) pour les générations futures. Notre culture et notre identité font partie de ce territoire qui se meurt au même rythme que la biodiversité. Nous n’avons jamais consenti à tous ces projets extractivistes démesurés qui contribuent à la crise climatique », déclare le Collectif Mashk Assi présent sur place.
Pour les groupes environnementaux, communautaires, syndicaux et étudiants qui organisent cette journée d’action, justice sociale et environnementale sont inextricablement liées. C’est le même système économique qui détruit notre qualité de vie et notre planète en priorisant le profit des entreprises. Il ne suffit donc pas de vendre plus d’autos électriques ou de taxer le carbone ; ce Jour de la Terre, les personnes manifestantes réclament des solutions systémiques et équitables pour combattre la crise climatique tout en rendant nos communautés plus saines et résilientes. François Geoffroy des TJC ajoute : « Ce sont les mobilisations citoyennes qui ont fait plier la CAQ sur GNL et sur le 3e lien. Nous avons le pouvoir de changer les choses. La prochaine étape : une sortie complète du pétrole et du gaz. »
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