En novembre 2016, l’APTS avait déposé des griefs dans l’ensemble des établissements où elle représentait des psychologues afin de remettre en question le calcul effectué par les employeurs à titre d’ajustement de la prime consécutif au maintien de l’équité salariale réalisé en mars 2016. L’APTS contestait ainsi la diminution de 0,1 % de la prime prévue dans les dispositions nationales de la Convention collective APTS 2016-2020.
Cette prime avait été établie à 6,7 % pour les psychologues travaillant 4 jours par semaine et à 9,6 % pour celles et ceux qui travaillent 5 jours par semaine. Le règlement garantit aux psychologues admissibles à la prime le versement d’une somme forfaitaire équivalant à 0,1 % de leur salaire entre le 20 mars 2016 et le 1er avril 2019. Par la suite, et jusqu’au 30 mars 2020, comme les psychologues verront leur salaire augmenter par l’effet des relativités salariales, la prime s’établira respectivement à 4,1 % et 6,9 %.
« Il y a lieu de se réjouir d’avoir accéléré la résolution du litige et obtenu l’assurance d’un gain à l’abri de tout arbitrage pour les 1 780 psychologues que nous représentons, soit 83 % des psychologues à l’emploi du réseau de la santé et des services sociaux », a déclaré Robert Comeau, 2e vice-président de l’APTS et responsable des dossiers de négociation.
En s’adressant au CPNSSS au nom d’une si importante proportion des psychologues du réseau de la santé et des services sociaux québécois, l’APTS fait valoir non seulement les intérêts de ses membres, mais aussi ses préoccupations relatives à l’accès aux services psychologiques pour la population. « Il faut être conscient, souligne le porte-parole syndical, qu’une rémunération plus concurrentielle limiterait grandement l’attrait exercé par le secteur privé sur les psychologues, une profession en pénurie dans le système public. »
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