Le Congrès du travail du Canada est heureux que l’Ontario ait l’intention de renforcer le système de pensions provincial mais il est déçu que l’annonce du gouvernement n’offre pas aux travailleurs et travailleuses le soutien dont ils ont besoin en cas de défaillance des régimes de retraite professionnels.

Le 24 août, Dwight Duncan, ministre des Finances de l’Ontario, a annoncé des mesures de renforcement du financement des régimes de retraite à prestations déterminées. Ces mesures comprennent une augmentation du financement du Fonds de garantie des prestations de retraite (FGPR) de l’Ontario afin que celui-ci puisse aider les employeurs à honorer leurs obligations en matière de pensions en temps de crise.

« L’engagement de M. Duncan à affecter plus d’argent au FGPR est une bonne nouvelle, mais nous ne sommes pas du tout heureux de l’ampleur de la garantie des pensions qui est assurée aux travailleurs et travailleuses », dit Ken Georgetti, président du CTC.

La somme maximale que les travailleurs et les travailleuses de l’Ontario peuvent tirer du FGPR demeurera de 1 000 $ par mois. Une commission d’experts sur les pensions nommée par le gouvernement de l’Ontario avait recommandé que ce montant soit haussé très considérablement.

« Nous croyons que les travailleurs et les travailleuses dont le régime de retraite est en difficulté devraient avoir droit à un maximum assuré de 2 500 $ par mois, et ce n’est pas encore le cas. Le gouvernement a fait fi des conseils de sa propre commission d’experts », précise M. Georgetti.

M. Georgetti déclare qu’il est heureux que le ministre Duncan ait rappelé dans son annonce l’engagement de l’Ontario à élargir le Régime de pensions du Canada. « La principale priorité du mouvement syndical est de bonifier le RPC, et l’Ontario donne le pas à cet égard. »