Par cette action d’éclat silencieuse, le personnel de la Commission souhaite interpeller le ministre St-Arnaud sur la situation irrégulière qui prévaut quant à la rémunération des conseillers juridiques. Historiquement, ceux-ci ont toujours obtenu les mêmes conditions salariales que les procureurs de la Couronne, les juristes de l’État et les avocats de l’aide juridique. Depuis 2011, le gouvernement a consenti à ces derniers une augmentation salariale de 15 %. Mais l’employeur refuse aujourd’hui d’offrir le même traitement à ses conseillères et ses conseillers juridiques.
« Nous avons pourtant obtenu une entente de principe en juin 2012, entente que nous avons adoptée en assemblée générale, pour apprendre en mars dernier que la Commission n’entendait plus respecter cette entente. Nous avons été très patients, mais ça suffit. Nous exigeons un règlement dans les plus brefs délais », a déclaré Jean-Sébastien Imbeault, président du syndicat. Les employé-es ont mené une première action, le 19 mai dernier, en distribuant des feuillets d’information aux membres de la Commission qui tenait une réunion de leur conseil d’administration. Les salarié-es prévoient d’autres moyens de pression si un règlement n’est pas conclu dans les prochains jours.
Les représentants syndicaux ont rencontré le Conseil du trésor mardi dernier afin de faire le point sur la situation. Les deux parties ont convenu de poursuivre les discussions la semaine prochaine.
Le SECDPDJ affilié à la Fédération des professionnèles de la CSN représente 150 employé-es, dont 15 conseillères et conseillers juridiques.