Pour le FCPASQ, améliorer les conditions de vie des personnes assistées sociales est une urgence qui devrait faire partie des priorités gouvernementales. Selon Nicole Jetté, porte-parole du FCPASQ, « au quotidien, nos groupes côtoient les personnes assistées sociales. Ils sont donc aux premières loges pour témoigner que la misère humaine, la détresse, la faim, le désespoir et l’exclusion sont des symptômes qui ont souvent une cause commune : la pauvreté… ». Les coupures et les reculs des dernières années à l’aide sociale ont, bien sûr, aggravé les symptômes.
D’après le regroupement national, la pauvreté est une conséquence de choix politiques. « À la racine de la pauvreté, se trouvent des décisions politiques prises par des gouvernements qui préfèrent voler les plus pauvres au lieu de mieux redistribuer la richesse ». Le dépôt prochain du budget provincial, prévu pour le 13 mars prochain, est une opportunité pour le gouvernement « hors-la-loi » de rectifier son tir en remédiant aux effets de ses décisions appauvrissantes. Pour ce faire, le FCPASQ réclame trois mesures urgentes de lutte à la pauvreté :
1) la pleine indexation des prestations d’aide sociale, rétroactive à janvier 2005 ;
2) la fin du détournement à l’aide sociale des pensions alimentaires versées au bénéfice d’un enfant ;
3) l’abolition des catégories entre les personnes assistées sociales.
Le FCPASQ est un regroupement national formé de groupes de défense individuelle et collective des droits des personnes assistées sociales.