Avec seulement trois semaines avant l’expiration de la convention collective en vigueur, le syndicat espère que la planification d’un vote de grève poussera l’employeur à négocier plus sérieusement.

« Le SEFPO demande à cet employeur de se réveiller et de voir que ses jeux et les retards sont inacceptables, » a déclaré le président du SEFPO, Warren (Smokey) Thomas. « Nous appuyons nos membres à cent pour cent, et nous ferons tout en notre pouvoir pour nous assurer qu’il existe une résolution rapide de ces négociations. »

« Les collèges n’ont pas beaucoup de temps, » explique Carolyn Gaunt, coprésidente de l’équipe de négociation du personnel scolaire. « Ils ont eu deux mois et demi à négocier, et ils n’ont toujours pas pris en considération nos enjeux principaux. Qu’est-ce qu’ils attendent ? »

« Un certain nombre de syndicats universitaires de l’Ontario, y compris ceux à l’Université York et à l’Université de Toronto, ont conclu récemment une entente raisonnable avec leur employeur. Nous attendons la même chose, » a dit Gaunt.

Le personnel scolaire des collèges a demandé au ministère du Travail en juillet de nommer un conciliateur après que les pourparlers se sont trouvés dans une impasse. La conciliation est actuellement en cours.

Parmi les enjeux principaux dans les négociations on compte un meilleur traitement des enseignants à charge partielle, la liberté académique pour que les enseignants plutôt que les gestionnaires déterminent la façon dont les cours sont donnés, et une mise à jour de la formule de charge de travail pour résoudre le problème de l’apprentissage en ligne sans cesse croissant.

Le SEFPO représente plus de 10,000 membres du personnel scolaire dans les collèges d’un bout à l’autre de l’Ontario. Parmi les membres du personnel scolaire on compte les conseillers, les instructeurs, les professeurs et les bibliothécaires.