« Nous connaissions déjà l’attitude et le côté chiche de Chartwell avec les travailleuses et les travailleurs, mais voilà que les résidents goûtent maintenant à la même médecine », s’insurge Paul-André Caron, conseiller syndical au Syndicat québécois des employés et employées de service (FTQ).
« L’intimidation est malheureusement la signature du groupe Chartwell. Nous félicitons les résidentes et les résidents, qui paient déjà un loyer très élevé dans une résidence de luxe de Sillery, de vouloir exercer leurs recours légaux. Malheureusement, Chartwell, une compagnie cotée à la Bourse de Toronto et capitalisée à plus de 3 milliards de dollars, veut continuer de verser des dividendes aux actionnaires et payer son PDG 2,4 millions par année. Cependant, il est peut-être temps que la compagnie se rende compte que la clientèle doit passer en premier, tout comme celles et ceux qui en prennent soin », poursuit M. Caron.
Rappelons que les travailleuses et les travailleurs de Chartwell Appartements de Bordeaux, ont fait partie de la vague de 10 résidences qui ont grévé 3 jours à la fin mai. Le syndicat détient par ailleurs un mandat de grève illimitée pour cette résidence.
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