La carte postale porte le message L’école fourre-tout, j’en ai mon voyage ! Ainsi, après l’ajout de notions sur l’intimidation et la violence, le civisme et l’orientation scolaire et professionnelle, c’est maintenant l’éducation à la sexualité qui se rajoute dans les contenus obligatoires. Or, malgré les propos du ministre, le fardeau de ces ajouts repose trop souvent sur le dos du personnel enseignant, qui croule déjà sous la tâche.
« La grille-matières n’est pas élastique. On ne peut toujours rajouter des contenus éducatifs, aussi pertinents soient-ils, sans regarder le portrait dans son ensemble et voir ce qu’on doit encore une fois comprimer pour y arriver. Le problème est que ça ne se comprime plus ! La cour des profs est déjà pleine et nous manquons cruellement de temps pour enseigner les programmes existants en tenant compte de tous les défis du quotidien d’une classe », a rappelé Josée Scalabrini, présidente de la FSE.
« Il est grand temps que le gouvernement se dote d’une vision globale en éducation et qu’il cesse d’ajouter avec précipitation des mesures à la pièce, comme c’est notamment le cas en éducation à la sexualité, où le bilan de l’an 2 des projets-pilotes n’est même pas terminé, comme nous l’apprenait d’ailleurs le Journal de Montréal dans les derniers jours », a-t-elle conclu.
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