« À bien des égards, les employés ont fait preuve d’ouverture dans cette négociation. Ils sont ouverts à un contrat de sept ans, tel que demandé par l’employeur. Quant aux clauses normatives, ils n’ont déposé aucune demande. Par contre, les salaires sont leur priorité. Ils tiennent à des augmentations suffisantes par rapport au coût de la vie et à l’ensemble des salaires versés dans la région », selon Claude St-Laurent, conseiller syndical au Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP).
Les employés de la MRC sont membres de la section locale 4920 du SCFP. Ils agissent à titre d’inspecteur en bâtiment et environnement, secrétaire-comptable, secrétaire-réceptionniste, aménagiste, coordonnateur à l’évaluation foncière, etc. Ils ont adhéré au SCFP au printemps 2009.
« Les demandes salariales des employés sont tout à fait raisonnables, vu la situation économique d’ensemble de la région. Les principaux employeurs y versent de bons salaires, souvent avec prime d’éloignement. Les employés de la MRC ne demandent pas la lune : pour la moyenne des sept années en discussion, ils réclament environ 0,5 % par année de plus que ce qu’offre l’employeur », a précisé Claude St-Laurent.