La présidente générale du SFPQ, Lucie Martineau, accueille avec satisfaction les résultats de cette tournée. « Le résultat des votes témoigne de la détermination de nos membres d’aller jusqu’au bout. Le message envoyé à la direction de l’Agence et au gouvernement est clair : vous devez écouter vos travailleurs ! L’employeur devra en tenir compte et faire avancer les négociations dans les prochaines semaines », indique la porte-parole syndicale.
Rappelons que les offres de l’employeur prévoient un gel salarial de deux ans suivi d’un pour cent d’augmentation les trois années suivantes, bien en deçà de l’indice des prix à la consommation pour la même période. Pour la sixième année, l’augmentation sera identique à celle négociée entre la fonction publique et le Secrétariat du Conseil du trésor. L’employeur souhaite aussi faire des récupérations en matière de régime d’assurance, de jours de congé de maladie et de préretraite, de disparités régionales, de droits parentaux et de frais de déplacement. Pour noircir un peu plus le tableau, les modifications proposées au régime de retraite du secteur public seront appliquées à celui de l’ARQ, rappelle le SFPQ.
Le SFPQ souligne également que l’Agence du revenu du Québec devait être une entité entièrement autonome en sortant du giron de la fonction publique en 2011 dans le but notamment d’augmenter leur marge de manœuvre en matière de gestion des ressources humaines. « Les autorités de l’époque invoquaient vouloir améliorer les conditions de travail dans leur secteur. On constate aujourd’hui que l’ARQ négocie en remorque du Conseil du trésor et nos membres en ont pleinement conscience. C’est pour cela qu’ils ont choisi de se joindre au Front commun pour négocier leur première convention collective autonome », rappelle la présidente.