En vertu des règlements gouvernementaux, la semaine maximale de travail dans le Nord du Québec est de 55 heures, après quoi les travailleurs sont payés en temps supplémentaire, à moins d’une entente négociée et d’un accord d’une large majorité des travailleurs. Or, plutôt que d’essayer de conclure une telle entente dans le processus normal de négociations collectives, la compagnie fait traîner le processus de conciliation et contacte plutôt les travailleurs un à un pour leur arracher un consentement sous la menace.
« C’est du harcèlement et de l’intimidation. L’employeur contrevient ainsi au Code du travail en boudant le processus de négociation pour approcher directement les travailleurs. Qu’il vienne donc négocier de bonne foi plutôt que de jouer au chat et à la souris ! », s’est exclamé le représentant syndical Marc Thibodeau.
Il rappelle que les Métallos ont déjà conclu des ententes tout à fait honorables sur l’étalement des heures de travail avec d’autres minières aux prises avec des situations similaires à celle de Canadian Royalties.