« En développant le privé, non seulement on va collectivement payer plus cher pour faire faire des profits à des entrepreneurs avec la maladie des gens, mais on affaiblit notre capacité publique en drainant de précieuses ressources », reproche le président de la FSSS-CSN, Réjean Leclerc.
Il ajoute : « Au lieu d’injecter des dizaines de millions de dollars pour financer des entrepreneurs, la CAQ doit investir pour faire rouler à fond les salles d’opération du réseau public. »
« En plus, pendant que la CAQ détourne des fonds publics pour augmenter les profits d’entrepreneurs privés, le gouvernement impose un régime d’austérité au réseau public. Nous avons déjà joué dans le film libéral de l’austérité avec des conséquences négatives sur la vie des gens, tant nos travailleuses et travailleurs que la population usagère des services publics », rappelle Réjean Leclerc.
« La responsabilité première du ministre et du gouvernement est de trouver le moyen d’accroître notre capacité de répondre aux besoins dans le public. »
Un débat ? Pas de débat
« Ainsi, la CAQ continue son chantier de privatisation du réseau de santé, et ce, sans débat », observe-t-il.
« Le plus grave peut-être est que le gouvernement agit par voie règlementaire, sans débat sur l’avenir de nos services publics. Nous demandons depuis longtemps d’en discuter, ce que le gouvernement refuse. »
« Le gouvernement n’a pas le mandat de transformer le système de santé du Québec pour en faire un système à l’américaine », réprouve Réjean Leclerc.
« La population doit se demander pour qui travaille réellement la CAQ et se réveiller, parce qu’il sera bientôt trop tard. »
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