« En valorisant l’arrivée d’intérêts privés dans ce secteur névralgique, le ministre retire au peuple québécois la chance de maximiser les revenus de la production d’électricité tout en niant le savoir-faire de la société d’État », a affirmé Patrick Gloutney, président du SCFP-Québec.
Même son de cloche du côté du secteur Énergie du SCFP-Québec qui représente 16 000 travailleuses et travailleurs de la société d’État.
« Le ministre Fitzbiggon veut faire profiter ses amis investisseurs. Au lieu d’augmenter la part du privé dans la production d’électricité au Québec, il devrait dès maintenant s’atteler à intégrer l’éolien aux activités d’Hydro-Québec en nationalisant les activités actuelles. Chez Hydro-Québec, nous pouvons compter sur des gens qualifiés qui ont un savoir-faire inégalé dans le secteur. On voit bien le manque d’ambition et l’arrogance du ministre », a ajouté Dominic Champagne, vice-président secteur Énergie du SCFP-Québec.
« François Legault avec la CAQ passe son temps à parler de la fierté des Québécoises et des Québécois. S’il y a une chose dont on est fier ici, c’est bien d’Hydro-Québec. Sa renommée est mondiale, mais il semble que le premier ministre ne soit pas aussi fier et ambitieux que nous le sommes de notre société d’État » de conclure Patrick Gloutney.
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