« L’étude de l’ISQ démontre que le Gouvernement doit revoir à la hausse ses offres à la table de négociation. Il doit donner un coup de barre rapidement, car le contexte grave de pénurie de main-d’œuvre affecte directement les services publics. Les ministères et organismes font face à un accroissement des difficultés en matière de recrutement et de rétention du personnel. L’État québécois doit pouvoir se comparer avec tous les employeurs du marché de l’emploi, y compris ceux des secteurs municipal et fédéral, qui touchent un salaire plus élevé pour des tâches similaires », explique le président général du SFPQ, Christian Daigle.
À cet égard, l’ISQ constate que le retard de la rémunération globale du secteur public québécois par rapport aux autres employeurs publics - les secteurs fédéral, municipal, universitaire et les sociétés d’État québécoises - s’établit dorénavant à 27,5 %.
De façon plus précise, le retard de la rémunération globale par rapport aux autres salarié.e.s du Québec peut se détailler ainsi : le personnel technique accuse un retard de 19,6 % et le personnel de bureau de 21,7 %. Chez le personnel ouvrier, le retard est encore plus criant, atteignant 36,4 %.
« Le personnel de l’État québécois, comme les personnes agentes de bureau, inspectrices et techniciennes, pour ne nommer que celles-là, sont loin d’être des privilégiées comme certains le prétendent. La ministre responsable de l’Administration gouvernementale et présidente du Conseil du trésor, Sonia Lebel, doit donner un coup de barre rapidement à la table de négociation, car l’absence de conditions attractives accentue la pénurie de main-d’œuvre et affecte inévitablement le bon fonctionnement des services à la population », conclut monsieur Daigle.
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