« Ce conflit figurera dans les annales de notre syndicat comme un conflit historique parce qu’il a été la première cause type visée par la nouvelle loi anti-briseurs de grève. Par leur courage et leur détermination, notre syndicat et nos membres ont obtenu, au bout de leurs luttes, une convention collective équitable. »
Les membres à DHL retourneront au travail après la ratification, mais aucun calendrier n’a été fixé. Le syndicat remercie à l’avance la population de sa patience pendant que nos membres traiteront et livreront les colis accumulés pendant le conflit.
La nouvelle convention collective prévoit des augmentations salariales totalisant 15,75 % pendant sa durée ; une nouvelle structure de paiement pour les tractionnaires ; des augmentations des prestations de retraite pour les travailleuses et travailleurs rémunérés à l’heure ; un nouveau régime de retraite pour les tractionnaires.
Elle contient également des augmentations appliquées aux prestations d’invalidité de courte et de longue durée ; une nouvelle prestation pour soins de santé mentale ; des augmentations de l’indemnité de départ ; des rajustements salariaux ; une disposition très attendue sur l’intelligence artificielle, la robotique et l’automatisation ; une disposition améliorée sur le télétravail.
Les membres d’Unifor à DHL Express Canada ont été mis en lock-out le 8 juin à minuit et ont déclenché une grève quelques heures plus tard.
Ce conflit de travail a mis en évidence l’importance de la loi fédérale anti-briseurs de grève, pour laquelle Unifor avait mené une longue campagne, qui est entrée en vigueur pendant ce conflit.
Ce fut un moment historique pour notre syndicat, car ce conflit de travail devenait la première cause type visée par cette nouvelle loi ; nos membres ont fait preuve de fermeté et veillé à ce que les entreprises l’observent.
« Ce conflit de travail a marqué un moment décisif pour le mouvement syndical au Canada. La détermination de nos membres au Québec et ailleurs dans le pays a envoyé un message clair : la loi anti-briseurs de grève doit être observée ; les travailleuses et travailleurs ne toléreront plus d’être remplacés pendant une grève », a déclaré le directeur d’Unifor Québec, Daniel Cloutier.
Unifor représente plus de 2 100 membres à DHL Express Canada, qui travaillent comme chauffeuses et chauffeurs de camion, messagères et messagers, commis d’entrepôt et de bureau d’un bout à l’autre du Canada, et qui sont répartis dans les sections locales 114 en Colombie-Britannique, 700 au Québec, 755 au Manitoba et en Saskatchewan, 4005 en Nouvelle-Écosse, 4457 en Ontario, en plus des membres à DHL Alberta.
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