L’ISQ constate également que le retard de la rémunération globale du secteur public québécois par rapport aux autres employeurs publics - les secteurs fédéral, municipal, universitaire et les sociétés d’État québécoises - s’établit dorénavant à 17,9 %.
« Ce retard persistant des salaires du personnel de l’État québécois est inquiétant, il place le gouvernement du Québec dans une position de faiblesse par rapport aux autres employeurs. Cette non-compétitivité laisse entrevoir des difficultés croissantes en matière de recrutement et de rétention du personnel hautement qualifié et un impact sur la prestation de services. Ce n’est certes pas en réduisant constamment les budgets comme le fait la CAQ et en ayant recours à du personnel en sous-traitance plus coûteux que l’État pourra offrir de meilleurs services publics accessibles partout au Québec. L’érosion du personnel vers les autres employeurs combinés au gel d’embauche et aux mesures d’austérité caquistes qui ont fait perdre plus 3 000 postes en un an fera en sorte qu’il y aura de moins en moins de personnel pour répondre aux besoins grandissants et à la population qui augmente », explique le président général du SFPQ, Christian Daigle.


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