Auteure de l’étude, Eve-Lyne Couturier soulève que « la charge de travail du personnel de l’éducation au Québec ne cesse d’augmenter. D’un côté, les écoles sont sous-financées, et de l’autre, le nombre d’élèves en difficulté croît sans cesse. » L’enquête réalisée auprès de 8500 membres du personnel de l’éducation du réseau public de toutes les régions du Québec montre que « 100 % du temps supplémentaire effectué n’est pas reconnu pour les enseignant·e·s. Du côté du personnel de soutien, c’est 40 % alors que les professionnel·le·s effectuent 30 % de temps supplémentaire bénévolement. »
« Plus du quart du personnel de l’éducation dit souffrir d’épuisement professionnel », précise la chercheure. Par conséquent, il est impossible pour le personnel de l’éducation d’accomplir pleinement sa tâche. « Les conditions ne sont pas réunies pour permettre aux employé·e·s de nos écoles d’offrir des services qui répondent aux besoins des élèves du Québec », conclut l’auteure.
Pour lire la note : https://iris-recherche.qc.ca/publications/travail-edu
Un message, un commentaire ?