En raison de la pénurie de personnel, le CSSRS a instauré des plans de contingences qui modifient les ratios du nombre d’enfants par personnes éducatrice en service de garde. Sur l’heure du diner, certains établissements passent d’un ratio d’une (1) personne éducatrice pour vingt (20) enfants à une personne éducatrice pour soixante (60) élèves.
À la suite de cette décision, la présidente du SPTA-CSQ, Renée Bibeau, remarque « une recrudescence de la violence dans la cour de l’école, d’une hausse des conflits entre les élèves et l’apparition de plaintes de parents lorsque leur enfant revient à la maison avec la boîte à lunch encore pleine. En raison du nombre trop élevé d’élèves par personne éducatrice, il n’est pas possible d’assurer un suivi rigoureux des élèves. Les personnes se retrouvent dans une dynamique d’urgence où elles ne peuvent plus répondre à tous les besoins. »
Rendre les emplois plus attrayants
Éric Pronovost affirme que « le gouvernement doit rendre les emplois plus attrayants en augmentant le nombre d’heures et offrir des postes à temps complet. Le salaire moyen d’une personne éducatrice en service de garde n’est que de 19 000 $ par année et 60 % de ces personnes occupent un emploi précaire. Le gouvernement et les centres de services scolaires doivent être conscients de la situation et faire des offres en conséquence lors de la prochaine négociation. »
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