Cette nouvelle convention permettra de favoriser la stabilité de la main-d’œuvre et de diminuer la précarité des emplois. De nouveaux mécanismes paritaires verront à améliorer la qualité et l’efficience des services aux usagers, notamment en revoyant la charge de travail et le transfert d’expertise. Dans chaque établissement, un comité local d’amélioration continue verra à apporter des changements favorables des conditions de pratiques professionnelles et de l’organisation du travail. Les mesures de conciliation famille-travail-études seront également bonifiées. Enfin, certaines primes qui avaient été abolies unilatéralement par le gouvernement (notamment celles accordées aux psychologues et au personnel travaillant auprès des clientèles présentant des troubles graves de comportement) seront reconduites rétroactivement au 1er avril 2015.
Les membres de la FP-CSN bénéficieront de hausses salariales de 1,5 %, 1,75 % et 2 %, en 2016, 2017 et 2018, ainsi que de montants forfaitaires de 0,30 $ pour chaque heure travaillée en 2015 et de 0,16 $ l’heure en 2019. En 2019, dans le cadre des relativités salariales, les hausses seront de 2,4 % en moyenne. La convention collective viendra à échéance le 31 mars 2020.
Au plus tard en septembre, les membres de la FP-CSN pourront toucher l’ensemble des sommes rétroactives au 1er avril 2015.
« Nous sommes fiers du travail accompli tout au long de ces négociations, affirme la vice-présidente de la FP-CSN, Nancy Corriveau. Il n’a pas été facile de forcer le gouvernement à laisser tomber ses nombreuses demandes de recul, qui auraient été catastrophiques tant pour nos conditions d’exercice de travail que pour la qualité des services à la population. Nous avons souligné à de nombreuses reprises que nos demandes ne visaient qu’à améliorer les conditions dans lesquelles nous exerçons nos professions afin que les usagères et les usagers que nous servons puissent bénéficier de meilleurs soins. Avec les gains que nous sommes allés chercher, c’est ce que nous avons obtenu. »