« Le gouvernement continue de verser des milliards chaque année dans le Fonds des générations. Or, c’est maintenant qu’il faut "investir dans les générations futures’’ », estime Anne Plourde, chercheuse à l’IRIS et autrice de l’étude.
1,7 G$ par an pour améliorer la sécurité alimentaire des enfants
Un PASUQ coûterait au gouvernement 1,7 milliard de dollars annuellement, soit deux fois moins que le montant de 3,4 G$ versé au Fonds des générations cette année.
À l’heure actuelle, le gouvernement du Québec consacre 0,38 $ par jour d’école par élève au financement de l’aide alimentaire. « Pour pallier les lacunes des programmes en place, le personnel des écoles va parfois même jusqu’à débourser de ses propres poches pour assurer à leurs élèves un service de repas le midi », déplore Anne Plourde.
Une norme internationale
Au Canada, seulement 12 % des enfants du primaire bénéficient d’un programme d’alimentation scolaire, contre une moyenne de 61 % dans les pays à revenus élevés.
« L’absence d’un programme d’alimentation scolaire au Québec étonne lorsqu’on sait qu’offrir un repas aux élèves est une norme dans la majorité des pays et que le soutien aux jeunes familles est une priorité selon la Coalition Avenir Québec », ajoute Anne Plourde.
184 M$ par an pour les agriculteurs locaux
Les investissements consentis pour financer un PASUQ seraient particulièrement profitables aux agriculteurs locaux qui pourraient bénéficier d’un minimum de 184 M$ par année.
Limiter les iniquités régionales
La dépendance des écoles primaires à l’égard des services externes de traiteur a pour effet de générer des iniquités importantes entre les régions du Québec. Sur la Côte-Nord ou en Gaspésie par exemple, les services de traiteur en milieu scolaire sont difficilement rentables pour les entreprises à but lucratif, ce qui a un impact sur l’offre de service.
Pour lire la publication : https://bit.ly/alimentation-scolaire
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