Les délégués ont aussi adopté des résolutions sur la situation des femmes autochtones, le salaire minimum à 15 $ l’heure, la désyndicalisation à la Banque Laurentienne, le droit de travailler en français, la rétroactivité et l’instauration de la disposition anti briseur de grève pour les travailleurs de la construction, la fin du démantèlement des services publics, le rétablissement de la livraison à domicile et l’arrêt des compressions à Postes Canada.
La lutte contre les changements climatiques étant indissociable de celle visant à préserver et à développer des emplois de qualité, les délégués ont voté une déclaration de politique sur les changements climatiques réclamant, entre autres, une transition juste pour les travailleurs et travailleuses. La centrale met l’action politique au cœur de son plan d’action des prochaines années pour lutter contre les inégalités sociales. Celui-ci réclame notamment un réinvestissement dans les infrastructures en santé, en éducation et dans les programmes sociaux. « Le désengagement du gouvernement choque les travailleurs et travailleuses. Ils ne sont pas dupes et tous et toutes constatent l’érosion des services publics », a déclaré le secrétaire général de la FTQ, Serge Cadieux.
« Le mandat que nous ont confié les délégués à ce 31e Congrès est chargé et nous avons bien l’intention de livrer la marchandise. Des luttes importantes nous attendent, particulièrement en ce qui a trait à la lutte contre la pauvreté et les politiques d’austérité du gouvernement Couillard. À ce chapitre, le mandat donné par les délégués est clair : mettre à la porte le gouvernement libéral lors des prochaines élections en 2018 », a conclu le président de la FTQ, Daniel Boyer.