Que le gouvernement s’oppose à TransCanada pour des raisons purement économiques n’étonne pas Manon Massé. « Québec solidaire a toujours été contre le projet polluant et dangereux de TransCanada, alors que le Parti libéral se montre favorable aux hydrocarbures. Si l’absence de retombées économiques peut le fait reculer, tant mieux ! », indique la députée de Sainte-Marie-Saint-Jacques.
Mme Massé rappelle que la Conférence de Paris approche à grands pas et que l’absence de refus clair et net au projet de pipeline est un test de crédibilité environnementale pour le gouvernement libéral. « Si le Québec se fait complice des stratégies de l’industrie des sables bitumineux, nous voyons mal comment le gouvernement du Québec pourra se rendre à la Conférence de Paris la tête haute. Il faut tourner le dos aux projets polluants et se tourner, comme le reste du monde, vers un développement durable novateur. Sortir du pétrole est le défi de notre siècle et le Québec doit en faire partie ».
Pour Manon Massé, la marche arrière de TransCanada concernant son projet de port pétrolier est avant tout une nouvelle victoire citoyenne en environnement et ne rachète pas le comportement de voyou de cette entreprise. « TransCanada a refusé de participer aux consultations de la Communauté métropolitaine de Montréal, ne cache pas son mépris du BAPE et ne reconnaît pas le droit de décider de la population québécoise. Ce que la population du Québec exige, c’est l’annulation de l’ensemble du projet de pipeline », lance Manon Massé.