« Il est évident pour presque tout le monde que les dirigeants de Bell, y compris Mirko Bibic, n’ont aucun plan pour l’avenir de cette entreprise autre que de verser des dividendes aussi élevés que possible à leurs actionnaires au détriment de tout le reste, a déclaré la présidente nationale d’Unifor, Lana Payne. Ils jouent non seulement avec le gagne-pain de milliers de travailleuses et de travailleurs, mais également avec l’avenir des industries des télécommunications et des médias du Canada. »
Les suppressions d’emplois entraînent l’élimination du poste de près de 18 % des 660 membres de l’unité, laquelle est représentée dans les deux provinces par plus de 19 sections locales. Ces coupes seront d’abord mises en œuvre au moyen d’un programme de départ volontaire et d’offres de départ à la retraite anticipé.
« L’annonce d’aujourd’hui montre encore une fois que Bell se dirige vers une mort certaine à force de supprimer des emplois. Les membres d’Unifor qui travaillent pour Bell et ses filiales ont à cœur de fournir les meilleurs services possibles et d’assurer un avenir prospère pour le secteur des télécommunications, mais Bell n’a pas cette vision », a déclaré le directeur québécois d’Unifor, Daniel Cloutier.
Unifor représente le personnel de bureau et le personnel technique d’Expertech, une filiale en propriété exclusive de BCE Inc. Les membres ont ratifié une nouvelle convention collective avec l’entreprise en juin 2024. Les conventions collectives actuelles ont une durée de quatre ans, mais comme elles étaient antidatées avec effet rétroactif au 1er décembre 2023, elles seront en vigueur jusqu’au 30 novembre 2027.
« Il n’y a aucune raison pour qu’une entreprise établie depuis aussi longtemps et qui est aussi rentable que Bell soit incapable de fournir de bons emplois fiables à ses effectifs, a déclaré le secrétaire-trésorier national d’Unifor, Len Poirier. Malgré le climat d’instabilité, une chose est certaine : les membres d’Unifor vont se défendre. »
La campagne « Honte à Bell » d’Unifor a pour but de faire connaître les luttes des travailleuses et travailleurs de Bell, y compris ceux et celles qui sont à Expertech. La campagne souligne l’impact négatif des récentes décisions de Bell de supprimer des emplois parce qu’elle accorde la priorité aux marges de profit plutôt qu’au bien-être et aux gagne-pain de ses effectifs.
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