« La disparition d’au moins huit postes d’enquêteur et de deux postes de conseiller en équité salariale conjuguée à une réduction des heures supplémentaires affaiblissent gravement le fonctionnement de l’organisme au moment même où des milliers d’entreprises doivent procéder aux exercices de maintien de l’équité salariale en vertu de la Loi sur l’équité salariale », d’affirmer Fanny Demontigny, secrétaire générale du SCFP-Québec.
« Ces suppressions de postes affecteront aussi le traitement des dossiers de réclamation pour des lésions professionnelles, puisque plusieurs postes d’agent d’indemnisation seront également touchés. En effet, 83 postes à temps plein ont été éliminés à la vice-présidence responsable de l’indemnisation et de la réintégration au travail. Ces personnes, qui sont déjà blessées, souffriront encore plus des délais », d’ajouter Patrick Gloutney, président du SCFP-Québec.
Ces choix budgétaires se traduiront par des délais inacceptables, des enquêtes retardées et une baisse du nombre de vérifications effectuées. La mise à pied de professionnel(le)s spécialisé(e)s réduira l’expertise disponible dans les équipes et nuira inévitablement à la qualité des interventions. Nous constatons déjà les effets sur le terrain, plusieurs dossiers ayant changé de mains à la suite de ces annonces. En plus d’allonger les délais de traitement des dossiers de la Commission et ceux qui prévalaient avant que les personnes salariées ne puissent obtenir réparation, ces compressions budgétaires compliqueront le travail des enquêteurs, lesquels devront faire plus de recherches pour effectuer leur travail.




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