Sans convention collective depuis le 1er avril 2024 et en grève depuis le 11 décembre de la même année, les paramédics dénoncent l’immobilisme du gouvernement caquiste et son refus de reconnaître leur rôle essentiel dans le réseau de la santé. Après plus d’une douzaine de rencontres de négociation, le constat est clair : le gouvernement propose des reculs majeurs, notamment une baisse salariale, le refus d’appliquer aux paramédics les classes salariales du réseau de la santé, une pénalité accrue pour les retraites anticipées et une réduction du temps de repas déjà trop court.
« Le gouvernement ne reconnaît ni notre expertise ni notre dévouement. Pourtant, nous sommes en première ligne, chaque jour, pour sauver des vies », a déclaré Sébastien Gourre, président de la FTPQ lors du point de presse.
« La CAQ veut faire payer le poids de ses mauvaises décisions économiques aux paramédics. C’est gênant ! Gaspiller des milliards dans des scandales comme la SAAQClic et Northvolt pour ensuite demander à nos travailleurs et travailleuses de la santé de se serrer la ceinture », a ajouté Patrick Gloutney, président du SCFP-Québec.
La pénurie chronique de paramédics au Québec s’aggrave, et les nouvelles recrues quittent rapidement la profession. Les manifestants et manifestantes ont lancé un appel clair : il est temps de reconnaître les paramédics comme un rouage essentiel du système de santé québécois.
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