La promotion de la fierté syndicale et la poursuite de l’action politique, sont les deux autres volets abordés par MM. Boyer et Cadieux et dont les détails seront connus au cours des prochains jours.

Daniel Boyer a d’abord rappelé que c’est son co-équipier Serge Cadieux qui a proposé, au congrès de 2010, l’adoption d’un code d’éthique à la FTQ, code qui a été mis en application par M. Boyer à titre de secrétaire général en 2011. L’équipe Boyer-Cadieux s’est d’ailleurs engagée à nommer une commission chargée d’évaluer l’application du code d’éthique et d’en actualiser le contenu au besoin.

Les deux candidats se sont dits confiants que la FTQ sortira grandie de la période de turbulence qu’elle traverse. Pour Daniel Boyer, le lien de confiance qui lie la FTQ à ses membres et à la population du Québec doit être renforcé. Pour y arriver, il faut se retrousser les manches et se serrer les coudes, mais certainement pas se mettre la tête dans le sable.

Irréprochables et inattaquables

Je peux dire sans sourciller que Daniel et moi, nous sommes inattaquables au plan de l’intégrité et de l’éthique. Nous allons exercer le leadership moral auquel les membres sont en droit de s’attendre pour que la FTQ continue d’être un acteur social et économique majeur, a pour sa part déclaré Serge Cadieux, l’actuel directeur exécutif du SEPB-Québec. À tous les échelons, dans toutes les instances, notre comportement doit être irréprochable, a renchéri Daniel Boyer.

MM. Boyer et Cadieux ont aussi affirmé que la démocratie syndicale doit se vivre au quotidien. Ils se sont engagés à ce que l’ensemble des membres aient droit au chapitre et que s’ils ont leur appui à l’issue du congrès, leur bureau sera toujours ouvert pour quiconque souhaite se faire entendre.
En ce qui concerne la gouvernance du Fonds de solidarité de la FTQ, tel qu’il a été proposé lors de la récente Commission parlementaire, Daniel Boyer et Serge Cadieux sont d’accord avec la création d’un comité sur la gouvernance qui s’adjoindra des experts indépendants. Ce comité verra à faire les recommandations qu’il juge nécessaires.

Fierté

Pour les deux candidats, le thème du Congrès triennal, La force du nombre en action, est tout à fait d’actualité, au moment où les acquis syndicaux sont menacés par les attaques répétées de la droite. L’équipe Boyer-Cadieux a souligné l’importance de se mobiliser et d’établir une conversation permanente avec les 600 000 membres de la grande centrale, en particulier les jeunes. Le candidat à la présidence de la FTQ a souligné que l’organisation a un devoir de mémoire et qu’il souhaite accentuer la formation sur l’histoire du mouvement syndical et des combats remportés de haute lutte.

Action politique

Enfin, MM. Boyer et Cadieux ont indiqué que les deux premiers éléments de leur programme, l’intégrité et la fierté, permettront à la FTQ de conserver son influence politique et son statut d’acteur social et économique. Un État fort qui s’investit dans l’économie, la défense et le renforcement des services publics, le développement durable et une meilleure répartition de la richesse, sont autant d’éléments que les deux candidats entendent mettre de l’avant pendant et après le Congrès.

Avec l’appui des membres, Serge Cadieux et moi, nous voulons écrire une nouvelle page de notre histoire, a conclu Daniel Boyer.