Cette entente intervient après onze mois de négociations avec le Comité patronal de négociation des commissions scolaires francophones.
Le président de la FPSS-CSQ, Éric Pronovost, se dit satisfait de ce règlement obtenu après une négociation qui s’est déroulée dans un contexte difficile. « Nous avons amorcé la négociation avec un gouvernement qui était en mode récupération, déterminé à nous faire reculer dans nos conditions de travail. Cela ne s’est pas produit. Nous avons réussi à l’arrêter grâce à la solidarité et à la mobilisation historique manifestées par nos membres au cours des dernières semaines. »
Des gains significatifs pour les 27 000 membres
La FPSS-CSQ est même parvenue à obtenir des gains significatifs qui profiteront à l’ensemble de ses 27 000 membres. « La négociation a été longue, mais nous avons défendu les intérêts de nos membres. Aujourd’hui, nous pouvons dire que l’ensemble de nos membres trouvera son compte dans l’entente intervenue. C’est pour cela que nous avons pris le temps de bien conclure les discussions, malgré le blitz de négociation », constate Éric Pronovost.
Entente à venir pour les commissions scolaires anglophones
Il ajoute que cette entente doit maintenant être soumise aux membres lors d’assemblées générales. Il précise également que les négociations sectorielles ne sont pas terminées pour autant pour la FPSS-CSQ. En effet, il n’y a toujours pas d’entente de principe à la table sectorielle du personnel de soutien des commissions scolaires anglophones.
Table intersectorielle
Finalement, il est important de mentionner qu’il reste tout de même de grands enjeux à régler à la table intersectorielle et les membres de la FPSS-CSQ seront aux premières lignes pour continuer la lutte avec les autres membres du Front commun.
