« La rumeur persistante de fermeture est insupportable pour les travailleuses et les travailleurs. On croit qu’il est possible d’assurer l’avenir de l’usine de Rouyn-Noranda tout en garantissant la sécurité de la population et de l’environnement. Le premier ministre a toute l’autorité nécessaire pour faire en sorte que ça aboutisse enfin », affirme la présidente de la CSN, Caroline Senneville.
« Comment se fait-il qu’on n’ait pas accès au premier ministre Francois Legault, ministre responsable de la région, alors que les rumeurs qui menacent les emplois circulent ? Le droit de produire de la fonderie doit être assuré avec des conditions claires et techniquement atteignables. Les échanges en cours entre le gouvernement et Glencore doivent pouvoir se conclure », ajoute le président du Syndicat, Shawn Smith.
Un cas concret de transition juste
« Faire avancer l’industrie vers une production plus respectueuse de l’environnement et de la santé de la population est primordial. C’est ça la transition juste dans un dossier concret. Il faut absolument le faire avec les travailleuses et avec les travailleurs, pas contre eux. Pour y arriver, monsieur Legault doit cesser de nous éviter et il doit commencer à prendre ses responsabilités », ajoute le président de la Fédération de l’industrie manufacturière-CSN, Kevin Gagnon.
« Le premier ministre, comme responsable de notre région, est bien placé pour ficeler ce dossier difficile et le régler pour plusieurs années. L’Abitibi-Témiscamingue doit pouvoir tourner cette page et avancer », conclut le président du Conseil central de l’Abitibi-Témiscamingue-Nord-du-Québec-CSN, Félix-Antoine Lafleur.





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