« Le Fonds semble avoir apporté les correctifs nécessaires pour
bien
protéger ses décisions d’investissement de la pression externe en
mettant en place des garde-fous et en s’assurant d’un respect rigoureux
des processus d’évaluation interne établis », estime le
député de
Mercier.
M. Khadir déplore par ailleurs ne pas avoir été en mesure de poser des
questions aux représentants du Fonds lors de la commission. En effet,
contrairement à la tradition de courtoisie parlementaire habituelle, le
député de Lévis de la CAQ, Christian Dubé, a refusé de
consentir à ce
qu’il puisse prendre la parole. Or il faut un consentement unanime pour
donner la parole à un député qui n’est pas membre d’une commission.
« J’aurais aimé demandé aux représentants du Fonds s’ils
étaient à
l’aise que le président de leur conseil rencontre des chefs politiques
en catimini dans un club privé, sans témoins, comme ce fut le cas lors
de la rencontre de M. Arsenault avec Pauline Marois alors qu’elle était
chef de l’Opposition. Ce genre de pratiques rappelle la culture de
patronage des vieux partis qui éclabousse le PQ et le PLQ depuis
quelques années. Elles n’ont pas leur place dans une organisation vouée
à la défense des intérêts collectifs des travailleurs, qui se
doit être
exemplaire en matière d’éthique. Les meilleures règles éthiques ne
servent à rien si la culture ne suit pas », conclut M. Khadir.
SOURCE :
Aile parlementaire de Québec solidaire